mardi, septembre 12, 2006

AU MUSÉE MARMOTTAN MONET


Un dimanche. Je me suis promené dans la rue de Paris. Tout d'un coup, une idée de visiter le Musée Marmottan Monet m'est venue à l'esprit. Peut-être parce que j'avais envie de le visiter pendant mon dernier séjour dans cette ville. Descendu à La Muette, j'ai doucement passé par le parc, en aspirant l'air frais matinal. Qu'est-ce que c'était agréable, rafraîchissant, et stimulant !

Claude Monet (14 novembre 1840 - 6 décembre 1926)

J'étais fortement ému. J'ai pu regardé ses Nymphéas, Ponts japonais, Iris, Glycines, parmi d'autres, sans vitre. C'est gratifiant. J'ai regardé le temps insaisissable passer. Dans cette salle, je me suis senti comme si j'étais avec lui, voire en lui.

J'aimais l'ambiance de "Claude Monet lisant" de Auguste Renoir (Limoges, 25 février 1841- Cagnes-sur-Mer, 3 décembre 1919). Le croquis de Monet "Dandy au cigare" avait l'air à la fois ironique et satirique. C'est intéressant parce que je fume parfois un cigare. J'ai fait un dessin de cet œuvre pour ne pas oublier ce dandy.

Dans ce musée, j'ai trouvé quelques artistes. Dès que je suis entré dans la salle où ses tableaux étaient présentés, j'ai senti étrangement l'air clair et transparent. C'était Berthe Morisot (14 janvier 1841 - 2 mars 1895).

Deuxièmement, je me suis servi de son tableau, "Rue de Paris. Temps de Pluie", dans un billet de mon blog japonais. Le nom de ce peintre est Gustave Caillebotte (Paris, 19 août 1848 - Gennevilliers, 21 février 1894). Je l'ai finalement et subitement rencontré.

Troisièmement, le paysage de neige de tous les impressionnistes m'a beaucoup plut. Cette fois-ci, j'ai trouvé un gens qui a trotté dans la rue dans "Les Boulevards extérieurs. Effet de neige." de Camille Pissarro (10 juillet 1830 - 13 novembre 1903). Ça me donne une vague idée de la personnalité de ce peintre.



Il y avait les mots suivants imprimés sur le mur.

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Étonnante Peintre. Sans dessin et sans bord...
Cantique sans paroles...ou l'art...
Sans le secours des formes. Sans vignette...
sans anecdote...sans fable...sans allégories...
sans corps et sans visage...par la seule vertu des tons...
n'est plus qu'effusion...Lyrisme.
Ou le cœur se raconte...se livre...chante ses émotions.
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Louis Gillet (Paris, 11 décembre 1876 - Paris, 1er juillet 1943),
"Les Nymphéas"


Après une immersion totale, le son passionné du violon est venu de la librairie. C'était le Concerto pour violon n°3 de Saint-Saëns (Paris, 9 octobre 1835 - Alger, 16 décembre 1921). J'avais écouté ce morceau plus d'une fois, mais je n'étais pas impressionné si profondément par cette musique. C'était le CD "La Musique des Grands Peintres: Monet". Je n'ai jamais eu envie d'acheter le compilation CD comme ça, mais quelque chose était différent ce jour-là. Ce musée m'a lentement fait ouvrir l'esprit et la porte de toute la sensation. De plus, j'ai été étonné de rencontrer encore une fois "En écoutant la première chanson du coucou au printemps" de Frederick Delius (Bradford, Angleterre, 29 janvier 1862 - Grez-sur-Loing, France, 10 juin 1934) après une vingtaine d'années d'absence. Quel cadeau pour dimanche matin !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

La première fois que j'ai eu l'occasion de voir les oeuvres du musée Marmottan, c'était il y a 3 ans seulement, à Tôkyô. Découvrir des oeuvres de son pays dans un pays étranger fait vraiment une drôle d'impression.
Il faudra un jour que je passe par le musée Marmottan. Merci encore pour ces promenades.

paul_ailleurs a dit…

Bonjour Haikai-san,
Je ne savais pas cette expostion. Ça devait être très intéressant. Comme vous l'avez remarqué, étant dans un pays étranger surtout longtemps, une partie de soi-même est influencée par des choses qu'on regarde et sent. Tout ça chage profondément sa sensibilité. C'est la raison pour laquelle la même chose donne l'impression differente. En tout cas, le musée Marmottan était agréable à visiter.