lundi, octobre 31, 2005

LES ARTICLES DU MOIS D'OCTOBRE 2005

30 octobre 2005 SHINYA FUJIWARA - PHOTOGRAPHE VOYAGEUR JAPONAIS
29 octobre 2005 SALVADOR DALI À FIGUERAS
28 octobre 2005 LE MUSÉE PICASSO DE BARCELONE
27 octobre 2005 JOAN MIRO À BARCELONE
26 octobre 2005 DANS L'ESTOMAC DE BARCELONE
25 octobre 2005 DE BON MATIN, À BARCELONE
24 octobre 2005 UN SOUVENIR DE BARCELONE
23 octobre 2005 UN BEAU DIMANCHE, AVEC MIKHAIL BULGAKOV, ÉCRIVAIN RUSSE WELLSIEN
19 octobre 2005 LA BEAUTÉ DANS UN IZAKAYA, RESTAURANT JAPONAIS POPULAIRE
16 octobre 2005 UN JOUR D'AUTOMNE, EN FEUILLETANT SANTOKA
15 octobre 2005 ARAKI - UN PHOTOGRAPHE ROMANTIQUE
10 octobre 2005 UN JOUR DE PLUIE, DANS UN CAFE
09 octobre 2005 HIROSHI SUGIMOTO, PHOTOGRAPHE SONGEANT - KAMO NO CHOMEI
07 octobre 2005 DEUX EXPOS À PARIS - RENOIR ET QUATRE VIENNOIS
01 octobre 2005 LE SUMO LUTTEUR A QUELQUE CHOSE D'APAISANT

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LES TITRES DU BLOG JAPONAIS

2005-10-31 RINA MATSUDA DE LONG-THIBAUD
2005-10-30 POURQUOI Y A-T-IL QUELQUE CHOSE ?
2005-10-29 UNE SOIRÉE AVEC DES SCIENTIFIQUES
2005-10-28 MACHU PICCHU
2005-10-27 LA PENSÉE LITTÉRAIRE DE VARGAS LLOSA
2005-10-26 ROMANCIER: QUEL TYPE DE PERSONNE ?
2005-10-23 LE JAPON VU PAR UN MINORITAIRE
2005-10-22 LE WEEKEND NUAGEUX, RÉFLÉCHISSANT LA VIE
2005-10-21 BULGAKOV - ÉCRIVAIN RUSSE WELLSIEN
2005-10-20 VARGAS LLOSA - ÉCRIVAIN VOYAGEUR
2005-10-19 L'EXPOSITION "MÉLANCOLIE" À PARIS
2005-10-18 LA BEAUTÉ JAPONAISE DANS UN IZAKAYA
2005-10-17 UN PETIT GUIDE POUR LE FRANÇAIS
2005-10-16 THE SIX WIVES OF HENRY VIII
2005-10-15 NOBUYOSHI ARAKI - LEÇON DE PHOTO
2005-10-14 NOBUYOSHI ARAKI - UN PHOTOGRAPHE ROMANTIQUE
2005-10-11 ANNE LOUIS GIRODET - UN ÉLÈVE DE DAVID
2005-10-11 UN VOYAGE EN ITALIE DANS LA TÉLÉ 
2005-10-10 ORHAN PAMUK - CONFRONTATION CULTURELLE
2005-10-09 MARC AURELE SE MET À ÉCRIRE À 50 ANS
2005-10-08 CONGÉ DE TROIS JOURS - DOMINIQUE AUVRAY
2005-10-05 DAVID - MARAT - À PARIS (CIDEB)
2005-10-04 KLIMT, SCHIELE, MOSER, KOKOSCHKA
2005-10-02 HIROSHI SUGIMOTO - PHOTOGRAPHE SONGEANT
2005-10-01 COMMENCER UN BLOG FRANÇAIS

dimanche, octobre 30, 2005

SHINYA FUJIWARA - PHOTOGRAPHE VOYAGEUR JAPONAIS


Parmi des livres récemment achetés, il y a « Memento Mori » de Shinya Fujiwara, photographe japonais. Memento mori, c'est-à-dire souviens-toi que tu es mortel. On peut y trouver beaucoup de photos prises en Inde, qui ont l'air sauvage, primitif, barbare, lointain,,, Ce pays m'attire depuis que je l'ai visité il y a sept ou huit ans. Étant dans ce pays, on peut sentir le temps complètement différemment et même l'éternité. C'est un pays spécial, spécial pour les gens qui pensent que l'invisible, l'insaisissable, ou l'inconnaissable est important dans la perception du monde.

samedi, octobre 29, 2005

SALVADOR DALI À FIGUERAS


Avant de venir ici, je pensais qu'il était un des exhibitionnistes, ayant faim de l'attention et de la réputation. Mais après avoir vu presque tous ses oeuvres au Musée Dali à Figueras et lu ses entretiens, je devais changer mon avis sur lui.

J'étais tout simplement surpris de son intelligence, ses talents, sa douceur, la grandeur de son travail, sa volonté de faire des choses du fond de son âme....

Quelle révélation pour moi. Le voyage de Barcelone s'est révélé satisfaisant.

vendredi, octobre 28, 2005

LE MUSÉE PICASSO DE BARCELONE



En 2003, à Barcelone, j'ai cherché le Musée Picasso pendant une heure ou deux heures. Je ne sais pas pourquoi, mais il me fallait si longtemps.

Sur le cahier que j'ai acheté à la librairie, je peux lire le mot de Picasso:

« J'essaie de peindre ce que j'ai trouvé et pas ce que je cherche. Dans l'art, les intentions ont peu d'importance. ».

Ce principe très dur et parfois même cruel, ça peut s'appliquer à d'autres domaines de nos activité.

jeudi, octobre 27, 2005

JOAN MIRO À BARCELONE


Ce jour-là, il a fait très chaud. J'ai monté la colline pour visiter la Fondation Joan Miró (1893-1983). Je ne savais pas pourquoi, mais il me semblait que la peinture de Miró m'avait attiré, avant d'être plongé dans l'art et la culture française. La forme (abstraite) et la couleur qu'il avait produites étaient agréables à regarder. Cette réaction était complètement inconsciente. Cela veut dire que quelque chose en lui, je ne sais quoi, me touche profondément. Si profonde que c'était presque automatique.

Je peux trouver un de ses tableaux devant mon bureau, et quelques autres ailleurs. Cependant, ce fait, je ne le réfléchis jamais consciemment.

Je sais maintenant que j'aimais ses œuvres dès le début.

mercredi, octobre 26, 2005

DANS L'ESTOMAC DE BARCELONE


J'ai continué à marcher dans la labyrinthe de ruelles de Barcelone. Tout d'un coup, à ma droite, j'ai vu L'Église Santa Maria del Mar. Dans la rue très étroite. Une petite surprise.

À Barcelone j'ai aussi passé quelque temps au marché alimentaire où il y avait beaucoup de petits magasins. En visitant le site comme ça, j'ai pu me sentir plus proche à la vie barcelonienne et à la culture espagnole qu'avant. Étant dans l'estomac de la ville, c'est peut-être la meilleur moyen de savoir sa vie quotidienne. Un des bons souvenirs de Barcelone.

mardi, octobre 25, 2005

DE BON MATIN, À BARCELONE


Un jour de 2003 je me suis levé tôt et promené dans la ville de Barcelone pendant 2 heures. Une rue a été bloquée. Et la voilà. C'était une actrice italienne qui a joué un rôle principal dans un film italo-espagnol. Un moment imprévu comme ça me rend heureux....

lundi, octobre 24, 2005

UN SOUVENIR DE BARCELONE


Il y a deux ans j'ai visité Barcelone. C'était un voyage d'affaires, mais un séjour assez agréable. Sagrada familia, Antonio Gaudi, Fundació Joan Miró, Le Musée national d'art de Catalogne, Le Musée Picasso....

dimanche, octobre 23, 2005

UN BEAU DIMANCHE, AVEC MIKHAIL BULGAKOV, ÉCRIVAIN RUSSE WELLSIEN


Il fait beau ce matin. Après une semaine je me sens très bien. J'ai lu un roman d'un écrivain russe qui s'appelait Mikhail Bulgakov(Михаил Булгаков 1891-1940). Ses romans avaient été interdits pour longtemps dans l'Union soviétique à cause de son attitude satirique envers Joseph Stalin. La première reconnaissance est venue 26 ans après sa mort. Que pensait-il de la situation où il ne pouvait rien publier ? Il a tout de même continué à écrire des chefs-d'œuvre comme Le Maître et Marguerite. Quel effort pour le gens peut-être désespéré !

Le roman que j'ai trouvé intéressant et en un sens moderne est "Les œufs de la destinée (Fatal Eggs)". Ce roman de 1924, il s'agit du directeur de l'institut de zoologie à Moscou, Prof. Persikov, et le rayon rouge qu'il a découvert par hasard. Son effet est tellement puissant que des amibes ou des têtard sous ce rayon prolifèrent extraordinairement. Persikov lui essaie d'examiner l'effet sur les autres animaux comme l'oie et le serpent. Cependant, la varicelle explose en Russie et il doit être éliminé en tuant tous les poulets. Les fermes nationales donc commencent à s'occuper de les élever très rapidement. Malheureusement, l'éleveur des animaux allemands envoie par erreur les œufs de l'oie et le serpent que Persikov a commandé à une ferme nationale. Là, une séquence des événements tragiques et dynamiques commence.

Ce roman me rappelle le film panique hollywoodien, comme Jurasic Park parmi d'autres. En ce sens, il est moderne et agréable à lire. Comme faisait-il dire un collègue de Persikov dans ce roman, il avait lu des œuvres de H.G. Wells, écrivain britannique et de sci-fi, qui l'avait sûrement inspiré. Je suis un peu surpris de trouver qu'il y avait l'interaction avec l'ouest en Russie à ce moment-là.

mercredi, octobre 19, 2005

LA BEAUTÉ DANS UN IZAKAYA, RESTAURANT JAPONAIS POPULAIRE


Ce soir j'ai eu l'occasion d'aller au restaurant courant et populaire, qui s'appelait "izakaya" en japonais. Cet izakaya, j'y suis allé pour la première fois il y a plus de dix ans après avoir lu un article sur cet izakaya et vu le visage du patron sur la couverture du magazine "Tokyo Journal". Ce qui me fait plaisir, c'est la conversation avec le patron (plus récemment son fils) quand on bois.

Aujourd'hui j'ai trouvé, après plus de dix ans, un autre attrait de cet izakaya. C'était la beauté japonaise qu'on y pouvait voir en toutes les petites choses. On peut dire que c'est la délicatesse japonaise. Une des photos est posté ci-dessus. Mais, qu'est-ce que j'ai fait jusqu'ici ? Qu'est-ce que j'ai vu dans ce restaurant ? Presque rien. Peut-être en tenant le blog et en prenant des photos pour le blog, je pense avoir appris comment voir les choses attentivement. C'était une petite découverte ce soir.

dimanche, octobre 16, 2005

UN JOUR D'AUTOMNE, EN FEUILLETANT SANTOKA


Il est pluvieux ce matin. Lisant le blog du Journal de Vrai Parisien, j'ai envie de feuilleter le poème japonais Haiku de Santoka. Haiku est le forme traditionnel qui n'exprime toutes les choses dans le monde qu'en 5-7-5 mots. On peut savourer la beauté de ses œuvres ci-dessous.


le seau pour recueillir la pluie
 plein à ras bord
  d'une eau resplendissante


la pluie tombe
 en silence
  tandis que je puise de l'eau


sans domicile
 l'automne
  s'approfondit


attendant quoi ?
 jour après jour
  les feuilles mortes s'amoncellent


les feuilles tombent
 à partir de maintenant
  l'eau va devenir savoureuse


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[ Extrait de « SANTOKA : zen saké haiku » (Moundarren, 2003) ]

samedi, octobre 15, 2005

ARAKI - UN PHOTOGRAPHE ROMANTIQUE


Hier j'ai trouvé un nouveau livre de Nobuyoshi Araki "Leçon de photo (shashin-no-hanashi)" dans un librairie près de mon travail. C'était tellement intéressant que j'ai presque fini de le lire.

Le retour à la maison. Je suis un peu surpris de trouver son livre dans ma bibliothèque. C'est "ARAKI: Tokyo Lucky Hole". Mais, c'était seulement "un peu" parce que sa façon de vivre m'avait attiré depuis longtemps, je pense. Honnêtement, cependant, je n'ai pas reconnu son titre quand je l'ai acheté. Je me souviens maintenant d'un autre livre. Plus récemment, dans le livre "Le sein, c'est la fleur" d'une poète japonaise Minori Miyata qui mourut cette année à l'âge de 34 ans après avoir subi une opération d'un cancer du sein, j'ai vu ses photos bouleversantes et émouvantes.

Il a pris des photos pendant 40 ans comme s'il avais tenu un journal. Le moment décisif pour lui comme photographe, c'est quand ses parents moururent. Il a essayé de prendre des images les plus belles de ses parents. De cette expérience, sa manière de prendre des photos est devenue sa conviction. Cela veut dire qu'il est plus important de dégager un côté beau et attractif d'une personne. Prendre des photos, c'est la vie pour lui. C'est la même chose et c'est tout.

Il écoute sa voix intérieure et la suis sincèrement. Il respecte ses modèles, profite du moment avec eux et aime le contacte humain. Comme indiquait Amateur d'art que j'avais rencontré à Paris juillet dernier, il est "un lutin, vif, nerveux, sautillant, aux cheveux en bataille, rigolard". Je suis tout à fait d'accord avec lui. Il est vraiment un homme adorable. Après avoir lu ce livre et vu ses quelques photos, je peux dire cela. Je peux également voir la tristesse, la tristesse d'être humain peut-être, qui reste au fond de son âme. Qu'en pensez-vous?

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(version japonaise)

lundi, octobre 10, 2005

UN JOUR DE PLUIE, DANS UN CAFE


Pour lire un article dans le magazine "LIRE", je suis entré dans un café. Assis devant le comptoir, j'ai toute de suite trouvé des tasses à thé et à café devant moi très belles. Une des photos est postée ci-dessus. Un peu de surprise pour moi, c'était le vapeur de bouilloires. Je ne pouvais pas le voir à l'œil nu. C'est le moment comme ça que j'aime beaucoup.

Je lis un article, intitulé "Le passeur de Bosphore", sur un écrivain turc, Orphan Pamuk. Depuis longtemps, Instanbul m'a intéressé. Son métissage des cultures ? Peut-être. Son exotisme ? Peut-être. Il doit y avoir quelque chose d'attirant mais c'est indéfinissable. Il y a deux ans environ, j'ai même pris des leçons de la langue turque pendant quelques mois.

Orphan Pamuk est né en Istanbul en 1952 dans une famille bohème. Quand il avait plus de trente ans, il a passé trois ans à New York, ce qui l'a rendu un observateur attentif du monde turbulant. Il passe pour un franc-tireur parce qu'il a défendu Kurdes et Arméniens, et parce qu'il a dénoncé pour la premier fois comme musulman la fatwa contre Salman Rushdie. Mais il souhaite vivement l'intégration de la Turquie à l'Union européenne.

Cet écrivain a publié un nouveau roman, « Neige ('Kar' en turc) ». Il s'agit de la contradiction entre une classe aisé, européanisée et une population pauvre, presque moyenâgeuse, et du dichotomie entre l'Est et l'Ouest, qui se trouvent dans la société turque d'aujourd'hui. Selon lui, c'est son premier roman politique dans lequel se confrontent nationalistes laïques et islamistes radicaux. Cet article finit par la phrase suivante. « Il faut le lire pour comprendre, de l'intérieur, le présent si douloureux de ce pays déchiré entre lumières et ténèbres. »

Il parle aussi de son impression sur sa ville natale.

« Je suis fasciné par cette ville et j'essaie de capter l'alchimie si singulière dont elle est le théâtre : ici, passé et présent se bousculent de manière anarchique, mais ils se marient parfois miraculeusement. C'est un voyage permanent entre tradition et modernité, on transite sans arrêt d'un monde à l'autre, le temps de franchir un pont ! »

J'aimerais sentir cette ambiance moi-même dans un proche avenir.

dimanche, octobre 09, 2005

HIROSHI SUGIMOTO, PHOTOGRAPHE SONGEANT - KAMO NO CHOMEI


En surfant sur internet, j'ai rencontré un livre du photographe japonais, Hiroshi Sugimoto, intitulé « Jusqu'à ce que les rochers sont couverts de mousse ». C'est la dernière phrase de l'hymne national japonais. Sugimoto était nouveau pour moi, mais la phrase cité par l'éditeur a attiré mon attention. C'était « En moi, ce qui est plus ancien devient plus moderne ».

Hiroshi Sugimoto (1948-)

Il est honnêtement surpris de trouver qu'après plus de 50 ans il peut écrire. Les mots que son crayon a produits ont mené à une autre phrase. Par cet acte, il a pu découvrir ce qui était dans l'inconscient de son esprit, a-t-il écrit.

Dans ce livre, il y a beaucoup de photographies de haute qualité, et on peut l'apprécier en voyant seulement les photos. Il y a même une petite surprise dans la couverture du livre. Son écriture est pleine de suspens et son point de vue est unique, surtout par rapport au passé. Mon imagination traverse dans le temps et l'espace. Au profond de son esprit, il y a un sentiment; plus on reste aux Etats-Unis, plus on veut devenir Japonais. Il est new-yorkais. Peut-être parce que je me sens très proche au son état d'âme, j'ai eu grand plaisir à feuilleter ce livre.

Dans le premier assai "Combien d'espace est-ce qu'il nous faut ?", sa propre expérience du 11 septembre nous conduit à la description du grand incendie de Angen 3 (1177) à Kyôto par Kamo no Chômei (1155-1216). Vous trouverez sa pensée ici, malheureusement en anglais.

Il est né du chef de Shimogamo, un sanctuaire shintoïste très prestigieux, donc pensait naturellement succéder au poste de son père. Cependant à la suite de la situation politique qui l'a empêché de faire ça, il a quitté ce monde et s'est installé dans une hutte de 3 mètres carrés environ dans la forêt. Son nom m'évoque instantanément à la vie des autres ermites, Saigyô (1118-1190) et Montaigne (1533-1592), qui ont aussi abandonné ce monde et passé ses temps à observer le monde et à écrire ses réflexions. Il me semble qu'il y a quelque chose d'attirant dans sa vie solitaire et libre.

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La rétrospective de Hiroshi Sugimoto "End of Time" se déroule maintenant au Mori Musée d'Art à Tokyô.

vendredi, octobre 07, 2005

DEUX EXPOS À PARIS - RENOIR ET QUATRE VIENNOIS


Selon le magazine « Le Point », deux expositions très intéressantes viennent de commencer à Paris : « Renoir/Renoir » à la nouvelle Cinémathèque française à Bercy et « Klimt, Schiele, Kokoschka et Moser » au Grand Palais.

J'ai récemment eu l'occasion de voir le film "Modigliani". Une séquence dans ce film m'a beaucoup attiré. C'est le scène dans lequel vieux Renoir, ironique et sarcastique, a demandé à plusieurs reprises Modigliani "Are you a mad dog?". J'avais l'impression de ses peintures que Renoir était un homme très gentil, calme et content de sa vie. Donc j'étais un peu étonné de voir ce Renoir. Honnêtement j'aime ce personnage malin plutôt que celui qui est dans mon imagination. Mais c'est pour cela que j'ai envie de trouver tous les aspects de cet artiste.

Quand j'étais à Paris il y un ans, j'ai visité le Bercy Village. Ce site m'a rappelé le petit village aux Etats-Unis et j'étais devenu un peu nostalgique. La lecture de l'article sur l'exposition Renoir m'a conduit à cette mémoire.

D'ailleurs, au site de l'exposition de quatre viennois, Grand Palais, j'ai eu beaucoup de plaisir de voir des tableaux français du XVIIe-XVIIIe siècles juin dernier. Cette fois-ci j'aimerais y sentir l'ambiance complètement différente.

Toutes les deux expositions dure jusqu'à janvier prochain. Je dois décider comment passer les vacances de Noël.

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version japonaise (29 septembre 2005)
version japonaise (4 october 2005)

samedi, octobre 01, 2005

LE SUMO LUTTEUR A QUELQUE CHOSE D'APAISANT



Il y a un mois, juste avant le tournoi de sumo d'automne, j'ai eu l'occasion de rencontre deux sumo lutteurs, Tamanoshima (gauche) et Tamamitsukuni (droite), dans un restaurant japonais. Tout à fait par hasard. C'est la vie, peut-être. Nous étions à peu près dix au total. Nous avons eu beaucoup de plaisir, en parlant et en mangeant. Les deux lutteurs n'ont pas beaucoup parlé. Mais c'est normal pour eux. Durant cette rencontre, je me suis senti heureux et libre, libre de la pression de la vie quotidienne. L'air atour de cette table avait quelque chose d'apaisant. On peut dire qu'ils avaient le "healing power" de bonne qualité. C'était la révélation imprévue et étonnante. Cette soirée est devenue une expérience très agréable.

Il y a six tournois par année. Il y en a trois à Tokyo en janvier, mai et septembre. D'autres trois se déroulent à Osaka en mars, à Nagoya en juillet et à Fukuoka en novembre. Chacun des tournois dure une quinzaine de jours. Le dernier tournoi a fini la semaine dernière. Au fait, Tamanoshima a perdu dans les trois tournois consécutifs. Mais dans ce tournoi, il a fini 11-4. Je suis heureux de voir sa brillante victoire. Je me suis convaincu que c'était grâce à notre rencontre. Je souhaite qu'il ne cesse de gagner le tournoi et remporte même le grand prix. Pour le moment, passons une soirée encore une fois dans un autre restaurant avant du tournoi prochain. J'ai maintenant besoin de votre énergie mystique et apaisante.

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version japonaise (7 septembre 2005)
version japonaise (26 septembre 2005)