vendredi, septembre 30, 2005

LES ARTICLES DU MOIS DE SEPTEMBRE 2005

24 septembre 2005 EN ÉCOUTANT LE BRUISSEMENT DE LA PLUIE
22 septembre 2005 UNE LITTÉRATURE SANS PUBLIC
18 septembre 2005 UNE RENCONTRE AVEC UN CHERCHEUR D'HANOI
15 septembre 2005 SHOJI UEDA ET BRASSAÏ - DEUX PHOTOGRAPHES POETIQUE
11 septembre 2005 RINA MATSUDA EN VOIE DE LONG-THIBAUD
10 septembre 2005 LE FRANÇAIS ET MOI

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LES TITRES DU BLOG JAPONAIS

2005-09-30 COCTEAU - EXHIBITIONNISTE EXTRÊME
2005-09-29 AUGUSTE ET JEAN RENOIR
2005-09-27 LE JAPONAIS ET L'ALPHABET
2005-09-26 TAMANOSHIMA A FINI 11-4
2005-09-25 UN AUTRE ASPECT DE NORIKA FUJIWARA
2005-09-24 ASSAYAS - LONDRES - INDE - ORWELL
2005-09-23 UNE ADOLESCENCE DANS L'APRÈS-MAI
2005-09-22 COMMENT VIVRE DANS LA DERNIÈRE PHASE
2005-09-21 SUSUMU KINOSHITA - PORTRAITISTE AU CRAYON
2005-09-20 RENCONTRE AVEC UN CHERCHEUR D'HANOÏ
2005-09-19 MAURICE UTRILLO - PEINTRE HONNETE ET SINCÈRE
2005-09-18 ISTANBUL C'EST MON RÊVE D'Y ALLER
2005-09-17 LES TRESORS DE PRATO EN TOSCANE
2005-09-16 MINORI MIYATA - UNE POÈTE PURE ET ENTIÈRE
2005-09-15 LA LECTURE À MIDI
2005-09-14 LA SAISON DE LECTURE
2005-09-13 BRASSAÏ - UN OEIL VIVANT
2005-09-12 12 PHOTOGRAPHES JAPONAIS ET LA GUERRE
2005-09-11 RINA MATSUDA CONCERT
2005-09-10 UNE SOIRÉE POUR NOUVEAX MEMBRES
2005-09-08 AUDIOGUIDE POUR AMATEUR D'ART
2005-09-07 LE SUMO LUTTEUR A QQCH D'APAISANT
2005-09-06 LES PHILOSOPHES GRECS ET LE THÉÀTRE
2005-09-05 POUR ÉVITER LE MONDE ORWELLIEN
2005-09-04 COMMENT DISTINGUER ENTRE ...?
2005-09-03 SIZZLE S'IDENTIFIE AVEC L'UNIVERS
2005-09-02 BLOG POUR CULTIVER AUTRE CARACTÈRE
2005-09-01 L'AIR AUTOMNAL EST DÉJÀ ...

samedi, septembre 24, 2005

EN ÉCOUTANT LE BRUISSEMENT DE LA PLUIE


Il est 6 heures et demi. Il commence à pleuvoir. Qu'est-ce que je vais faire aujourd'hui?

Hier j'ai reçu trois livres ci-dessous d'Amazon.fr. Quand je étais à Paris juin dernier, je suis allé voir l'exposition de "Poussin, Watteau, Chardin, David.." au Grand Palais. C'était très intéressante et impressionnante. Je voulais acheter des livres sur les peintres mais j'ai décidé de ne pas faire ça parce qu'ils pesaient trop lourds. Je les ai récemment commandé et les voilà. Ils sont:

Poussin, Watteau, Chardin, David...: Peintures françaises dans les collections allemandes XVIIe-XVIIIe siècles
David et le néoclassicisme
David

Maintenant je sais quoi faire aujourd'hui. Je veux, me souvenant de cette exposition, feuilleter ces livres, ou encore aller voir l'exposition de Tamako Kataoka, femme peintre de 100 ans, qui se déroule au Musée d'Art moderne d'Ibaraki à Mito, s'il cesse de pleuvoir.

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(08:50)

Il est très calme et paisible maintenant. J'ai tout d'en coup envie d'écouter des chants de Sayuri Horishita que je trouvais un peu enfantine, innocente mais adorable et que j'ai souvent écouté l'hiver dernier en me promenant.

Un samedi matin exceptionnel.

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(version japonaise)

jeudi, septembre 22, 2005

UNE LITTÉRATURE SANS PUBLIC


Dans le magazine « Le Point » (1 septembre 2005), il y avait un article sur un homme qui s'appelait Charles Dantzig. Il a lu les livres avec une superbe voracité et écrit le livre "Dictionnaire égoïste de la littérature française" de presque mille pages. J'ai trouvé un article à la fois un peu ironique et satirique. C'était "France, pays littéraire".

« Il n'y a pas cinquante kilomètres carrés de notre pays qui n'aient vu naître un écrivain. C'est trop. Il ne reste plus de place pour les lecteurs. De là notre singularité : nous avons crée une littérature sans public. »

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Il me semble qu'il y ait quelque chose à faire.


version japonaise (14 septembre 2005)

dimanche, septembre 18, 2005

UNE RENCONTRE AVEC UN CHERCHEUR D'HANOI


Je suis allé en France et resté un mois (juin -juillet 2005) à Paris en travaillant à l'Institut P. Pendant mon séjour, chaque jour a été tellement intéressant et même stimulant qu'il m'a évoqué beaucoup de choses. Je voudrais les écrire peu à peu plus tard. Aujourd'hui je veux dire que tous le monde autour de moi à Paris étaient très gentils et je me suis senti être accepté. Juste avant de mon retour au Japon, mon collaborateur M.D. m'a dit qu'il y avait l'association à Tokyo pour soutenir des activité de cet institut et que c'était une bonne idée d'y participer si ça me plaisait.

A mon retour à Tokyo, le président de cette association, M. M.W., et sa secrétaire générale, Mme. M.O., m'ont contacté et nous nous sommes rencontré le mois dernier pour échanger nos idées sur l'association. Je me suis senti capable de faire quelque chose pour assister leur activité.

La semaine dernière j'ai heureusement eu la deuxième réunion quand le chercheur de cet institut, P.B., qui habitait à ce moment-là à Hanoi, Vièt-nam, visitait Tokyo. Il est le responsable de la région asiatique de l'IP. P.B. est né aux Etats-Unis, et parti en France pour étudier à l'IP. Il a deux nationalité, américain et français. Après avoir obtenu son Ph.D. de l'IP, il a passé deux ans au Japon et parle alors le japonais sans accent.

Avec sa carrière très diverse, nous avons eu conversation dynamique et intéressante. Tout d'abord, il était un peu surpris de savoir que je connaissais ses amis à Paris, et "Le monde est petit !" était sa réponse. Il m'a demandé comment j'étais devenu francophile. Je lui ai dit mon histoire. Il était naturellement un peu soupçonneux. Mais il était d'accord avec moi en ce qui concernait la signifiance de la maladie, et m'a dit que je devais remercier l'allergie pour toute les choses.

Nous avons parlé d'autre choses. Par exemple, la différence de la façon de faire des recherches dans les deux continents. Je trouve que les européens sont plus philosophiques que les américains. Cela me paraît qu'il y a plus d'espace libre atour de scientifiques. C'est pas nécessairement pratique mais très intéressant et attractif pour moi. P.B. est tout à fait d'accord avec moi et ne voudrait plus travailler aux Etats-Unis, a-t-il dit. La situation au Japon est pareille aux Etats-Unis depuis la fin de la seconde Guerre mondiale. Il y a peu de chercheurs philosophiques au Japon, je pense, peut-être à cause de cela. Mais il a indiqué qu'il y avait la tradition de la science naturaliste au Japon. Il me semble que la pensée cartésienne n'est pas compatible avec la façon dont nous pensons. Cependant et grâce à ceci, il y aura des possibilité de contribuer à la science occidentale du point de vue orientale, j'espère.

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version japonaise (20 septembre 2005)

jeudi, septembre 15, 2005

SHOJI UEDA ET BRASSAÏ - DEUX PHOTOGRAPHES POETIQUE


Dimanche dernier, en écoutant un tonnerre lointain, j'ai visité le Musée de la photographie de Tokyo ("To-sha-bi" par abréviation) à Ebisu. Heureusement, par hasard, j'ai pu trouver deux photographes, japonais et français, dont la photographie était plein de vue de l'œil perçant et, en même temps, de poésie. Je pense que deux personnes resterons mes amis artistiques pour longtemps.

Les deux photographes étaient Shoji Ueda et Brassaï.

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SHOJI UEDA (1913-2000)

Dans l'exposition "Comment la photographie a-t-elle changé notre point de vue ?", la troisième partie « Reconstruction »: 12 photographes japonais et la guerre, des photographies prises pendant et après la seconde Guerre mondiale sont présentées. Presque tous les photographies m'ont évoqué la mémoire de mon enfance. J'ai eu l'impression que la plupart des photographes avait vu le paysage, le visage ou la vie quotidienne du point de vue de leur contemporains. Cela veut dire que je ne pouvais voir les choses que comme les événements de passé.

Cependant, parmi les 12 photographes, seulement un avait une vue unique et originale. C'est Shoji Ueda. En regardant ses photos, je me suis senti comme si j'étais remonté dans le temps et avais vu les choses moi-même. Ce que je voudrais dire, c'est que Ueda regardait le monde du point de vue universelle ou absolue (s'il y en a une), peut-être. C'est la raison pour laquelle ses photos sont toujours d'actualité.

En feuilletant « UNA LINEA SUTIL: SHOJI UEDA 1913-2000 » (Fondación "la Caixca"), je suis heureux maintenant.

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BRASSAI (1899-1984)

C'était la première fois que je regardais ses photos. En lisant sa philosophie vis-à-vis la photographie, j'étais tout à fait d'accord avec lui. Par exemple,

"J'ai toujours eu horreur de toute spécialisation. C'est pourquoi j'ai constamment changé mon médium d'expression ... cela me donne de l'air, me rafraîchir la vision."

"Seule la photographie pouvait parvenir à saisir cette intensité et cette puissance d'expression nécessaire pour traduire ma vision et la beauté des choses banales."

Fasciné par l'invisible et l'inconscient, il a toujours préféré la réalité aux rêves. De jour comme de nuit, "son œil insatiable" n'a cessé de glaner des images de rues, de pavés, de visages, de scènes de rue: "Au fond, j'ai fait un grand reportage sur la vie humaine."


Après avoir lu son itinéraire, il me semble qu'il flânait sans cesse dans le monde pour fixer le moment éternel.

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version japonaise (12 septembre 2005)
version japonaise (13 septembre 2005)

dimanche, septembre 11, 2005

RINA MATSUDA EN VOIE DE LONG-THIBAUD


Je suis allé hier soir au concert du violoniste Rina Matsuda, 19 ans, que j'avais rencontrée dans le vol Paris-Narita juillet dernier. Elle a eu le grand prix de violon dans le Concours national 2004. Malheureusement, peut-être à cause de la gueule de bois, j'ai confondu l'heure du concert, et je suis arrivé à la salle de concert (Le Théâtre Fuchu-no-Mori) en retard d'une heure. C'était la première fois que j'y allais.

La salle était à peu près complète. Je n'ai pu écouter que la seconde partie qui consistait en trois pièces : Maurice Ravel: Sonate posthume pour violon et piano, Sergei Prokofiev : Sonate pour flûte et piano en ré majeur op.94, et Sarasate: Carmen Fantasie. Il n'y avait pas de problème dans sa technique. J'ai trouvé la pièce de Ravel très attractive et ça m'a évoqué la scène de l'eau courant ou quelque chose de libre. Quant au morceau de Sarasate, on ne s'attendait pas à la sensualité ou même la volupté de Mlle Matsuda. Elle est pure, naïve, voire virginale, pour cette pièce, peut-être.

Après avoir joué un morceau de bis (Jacques Ibert : duex intermezzos), elle a exprimé, dans le discours de remerciement, son inquiétude sur la situation de la musique classique au Japon. Ce que Rina voudrait dire, c'est que la musique classique n'est pas profondément intégrée dans la vie quotidienne japonaise et qu'il n'y a pas beaucoup d'opportunité pour des jeunes musiciens de jouer. Elle pense que ça doit être changé. Je peux partager ce souci avec elle et je l'estime beaucoup pour avoir dit cela.

Rina m'a parlé de participer au Concours internationale Long-Thibaud qui se déroulerait cet automne à Paris. J'espère qu'elle retournera à Tokyo en remportant le grand prix.

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version japonaise (16 juillet 2005)
version japonaise (11 septembre 2005)


(13 septembre 2005)
J'ai reçu un commentaire de Bruno à Paris qui m'avait indiqué des fautes.
Merci beaucoup, Bruno !

samedi, septembre 10, 2005

LE FRANÇAIS ET MOI


Un jour au printemps de 2001, je suis resté à la maison parce que j'étais allergique aux pollens de cèdre depuis à peu près dix ans. C'était une expérience mystique: j'ai entendu une voix intérieure qui m'a dit que je devais apprendre le français. En suivant cette voix, j'ai commencé à zéro à écouter des cassettes de la langue française. De plus en plus, j'ai été attiré par la langue française et cela m'a poussé à étudier la culture française, y compris le cinéma, le roman, la philosophie, ou bien n'importe quel domaine.

De mon expérience, je dois conclure qu'il y a la raison pour laquelle toutes les maladies sont là. Cela veut dire que l'allergie existe pour éveiller mon amour pour la France et sa culture.

J'ai commencé, il y a 7 mois, à maintenir le blog en japonais sur le processus de mon apprentissage de la langue française. C'était la première transformation, et maintenant le sujet de ce blog est mon observation du monde du point de vue artistique et philosophique. C'est la deuxième. Et voilà la troisième. Je voudrais faire toute les choses en français. Il me semble que tous ces processus me conduisent à la perspective profonde de l'activité humaine très diverse.

Je serais très heureux de recevoir des commentaires sur mon blog ou des suggestions linguistiques. Merci d'avance !

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version japonaise (avril 2002)
version japonaise (1 octobre 2005)