samedi, octobre 21, 2006

RENCONTRE AVEC VALÉRIE WEILL ET PHILIPPE CHANCEL


L'autre soir je suis allé à l'Institut franco-japonais de Tokyo pour assister à la soirée avec deux photographes français. L'affiche se lit:

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Depuis Paris, Londres et New York, Valérie Weil nous invite sous la forme d'un récit de voyage intime à suivre ses déambulations poétiques à travers les vitrines et les boutiques aux commerces ordinaires. Comme un reporter qui collecte des faits, elle tisse ce faisant un ruban photographique de l'espace urbain qui emprunte à la fois à la tradition de la photographie documentaire et de l'art conceptuel. Entre paysages abstraits et reportage atypique sa collection nous rappelle que l'âme des grandes villes ne fréquente ni leurs musées ni souvent les hauts lieux touristiques auxquels on les identifie. Sur la piste de Ed Ruscha et de Georges Perec, Valérie Weil affirme qu'aucun sujet, aucun objet n'est indigne de l'art. Il faut garder cette capacité à regarder et à se laisser étonner.
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"Aucun sujet, aucun objet n'est indigne de l'art. Il faut garder cette capacité à regarder et à se laisser étonner." Ces deux dernières phrases m'ont attiré tout de suite. Depuis que j'ai commencé à prendre consciemment des photos il y a un an, je me rends compte qu'il y la beauté presque partout, même dans les fils électriques. Autrement dit, l'existence per se est belle. Au fil de cette pensée, je voulais savoir comment Valérie regardait des choses, plus précisément, si elle pouvait trouver la beauté dans les objets vraiment banals. En effet, elle s'intéresse à la nature morte dans les vitrines, par rapport à sa répétition, sa juxtaposition, la proximité, l'image narrative, l'illusion imaginaire, etc. À mes yeux, toutes les choses qu'elle a prises dans sa photographie, en elles, étaient très belles. Son nouveau livre "Vitrines de Tokyo" sort cette année.

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