lundi, octobre 10, 2005

UN JOUR DE PLUIE, DANS UN CAFE


Pour lire un article dans le magazine "LIRE", je suis entré dans un café. Assis devant le comptoir, j'ai toute de suite trouvé des tasses à thé et à café devant moi très belles. Une des photos est postée ci-dessus. Un peu de surprise pour moi, c'était le vapeur de bouilloires. Je ne pouvais pas le voir à l'œil nu. C'est le moment comme ça que j'aime beaucoup.

Je lis un article, intitulé "Le passeur de Bosphore", sur un écrivain turc, Orphan Pamuk. Depuis longtemps, Instanbul m'a intéressé. Son métissage des cultures ? Peut-être. Son exotisme ? Peut-être. Il doit y avoir quelque chose d'attirant mais c'est indéfinissable. Il y a deux ans environ, j'ai même pris des leçons de la langue turque pendant quelques mois.

Orphan Pamuk est né en Istanbul en 1952 dans une famille bohème. Quand il avait plus de trente ans, il a passé trois ans à New York, ce qui l'a rendu un observateur attentif du monde turbulant. Il passe pour un franc-tireur parce qu'il a défendu Kurdes et Arméniens, et parce qu'il a dénoncé pour la premier fois comme musulman la fatwa contre Salman Rushdie. Mais il souhaite vivement l'intégration de la Turquie à l'Union européenne.

Cet écrivain a publié un nouveau roman, « Neige ('Kar' en turc) ». Il s'agit de la contradiction entre une classe aisé, européanisée et une population pauvre, presque moyenâgeuse, et du dichotomie entre l'Est et l'Ouest, qui se trouvent dans la société turque d'aujourd'hui. Selon lui, c'est son premier roman politique dans lequel se confrontent nationalistes laïques et islamistes radicaux. Cet article finit par la phrase suivante. « Il faut le lire pour comprendre, de l'intérieur, le présent si douloureux de ce pays déchiré entre lumières et ténèbres. »

Il parle aussi de son impression sur sa ville natale.

« Je suis fasciné par cette ville et j'essaie de capter l'alchimie si singulière dont elle est le théâtre : ici, passé et présent se bousculent de manière anarchique, mais ils se marient parfois miraculeusement. C'est un voyage permanent entre tradition et modernité, on transite sans arrêt d'un monde à l'autre, le temps de franchir un pont ! »

J'aimerais sentir cette ambiance moi-même dans un proche avenir.

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