jeudi, septembre 15, 2005

SHOJI UEDA ET BRASSAÏ - DEUX PHOTOGRAPHES POETIQUE


Dimanche dernier, en écoutant un tonnerre lointain, j'ai visité le Musée de la photographie de Tokyo ("To-sha-bi" par abréviation) à Ebisu. Heureusement, par hasard, j'ai pu trouver deux photographes, japonais et français, dont la photographie était plein de vue de l'œil perçant et, en même temps, de poésie. Je pense que deux personnes resterons mes amis artistiques pour longtemps.

Les deux photographes étaient Shoji Ueda et Brassaï.

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SHOJI UEDA (1913-2000)

Dans l'exposition "Comment la photographie a-t-elle changé notre point de vue ?", la troisième partie « Reconstruction »: 12 photographes japonais et la guerre, des photographies prises pendant et après la seconde Guerre mondiale sont présentées. Presque tous les photographies m'ont évoqué la mémoire de mon enfance. J'ai eu l'impression que la plupart des photographes avait vu le paysage, le visage ou la vie quotidienne du point de vue de leur contemporains. Cela veut dire que je ne pouvais voir les choses que comme les événements de passé.

Cependant, parmi les 12 photographes, seulement un avait une vue unique et originale. C'est Shoji Ueda. En regardant ses photos, je me suis senti comme si j'étais remonté dans le temps et avais vu les choses moi-même. Ce que je voudrais dire, c'est que Ueda regardait le monde du point de vue universelle ou absolue (s'il y en a une), peut-être. C'est la raison pour laquelle ses photos sont toujours d'actualité.

En feuilletant « UNA LINEA SUTIL: SHOJI UEDA 1913-2000 » (Fondación "la Caixca"), je suis heureux maintenant.

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BRASSAI (1899-1984)

C'était la première fois que je regardais ses photos. En lisant sa philosophie vis-à-vis la photographie, j'étais tout à fait d'accord avec lui. Par exemple,

"J'ai toujours eu horreur de toute spécialisation. C'est pourquoi j'ai constamment changé mon médium d'expression ... cela me donne de l'air, me rafraîchir la vision."

"Seule la photographie pouvait parvenir à saisir cette intensité et cette puissance d'expression nécessaire pour traduire ma vision et la beauté des choses banales."

Fasciné par l'invisible et l'inconscient, il a toujours préféré la réalité aux rêves. De jour comme de nuit, "son œil insatiable" n'a cessé de glaner des images de rues, de pavés, de visages, de scènes de rue: "Au fond, j'ai fait un grand reportage sur la vie humaine."


Après avoir lu son itinéraire, il me semble qu'il flânait sans cesse dans le monde pour fixer le moment éternel.

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version japonaise (12 septembre 2005)
version japonaise (13 septembre 2005)

2 commentaires:

paul_ailleurs a dit…

Juste un petit mot (Sophie) 2005-09-22 21:40:16

Bonjour,

Voici quelques petites erreurs que j'ai trouvees dans votre blog :

C'e'tais → C'etait
m'ont e'voque's → evoque'
il a toujours pre'fe're' aux re'ves →
pre'fe're' les re'ves aux ・・・

A biento't, Sophie


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merci de votre correction (paul_ailleurs) 2005-09-22 23:43:46

Ce sont des erreurs d'inattention. Je n'ai pas pu trouver ces fautes. Merci pour votre lecture détaillée et analytique. Evidemment, cela m'a rendu attentif. Je serais très heureux de vous revoir sur ce site.

paul_ailleurs a dit…

Merci thierry de votre commentaire constructif. J'en ai besoin beaucoup et viens de corriger des erreurs. Il me faut lire et écrire plus attentivement. Je vais essayer.

Quant à Ueda, j'aimerais aussi visiter son musée à Tottori dans un proche avenir.