dimanche, septembre 18, 2005

UNE RENCONTRE AVEC UN CHERCHEUR D'HANOI


Je suis allé en France et resté un mois (juin -juillet 2005) à Paris en travaillant à l'Institut P. Pendant mon séjour, chaque jour a été tellement intéressant et même stimulant qu'il m'a évoqué beaucoup de choses. Je voudrais les écrire peu à peu plus tard. Aujourd'hui je veux dire que tous le monde autour de moi à Paris étaient très gentils et je me suis senti être accepté. Juste avant de mon retour au Japon, mon collaborateur M.D. m'a dit qu'il y avait l'association à Tokyo pour soutenir des activité de cet institut et que c'était une bonne idée d'y participer si ça me plaisait.

A mon retour à Tokyo, le président de cette association, M. M.W., et sa secrétaire générale, Mme. M.O., m'ont contacté et nous nous sommes rencontré le mois dernier pour échanger nos idées sur l'association. Je me suis senti capable de faire quelque chose pour assister leur activité.

La semaine dernière j'ai heureusement eu la deuxième réunion quand le chercheur de cet institut, P.B., qui habitait à ce moment-là à Hanoi, Vièt-nam, visitait Tokyo. Il est le responsable de la région asiatique de l'IP. P.B. est né aux Etats-Unis, et parti en France pour étudier à l'IP. Il a deux nationalité, américain et français. Après avoir obtenu son Ph.D. de l'IP, il a passé deux ans au Japon et parle alors le japonais sans accent.

Avec sa carrière très diverse, nous avons eu conversation dynamique et intéressante. Tout d'abord, il était un peu surpris de savoir que je connaissais ses amis à Paris, et "Le monde est petit !" était sa réponse. Il m'a demandé comment j'étais devenu francophile. Je lui ai dit mon histoire. Il était naturellement un peu soupçonneux. Mais il était d'accord avec moi en ce qui concernait la signifiance de la maladie, et m'a dit que je devais remercier l'allergie pour toute les choses.

Nous avons parlé d'autre choses. Par exemple, la différence de la façon de faire des recherches dans les deux continents. Je trouve que les européens sont plus philosophiques que les américains. Cela me paraît qu'il y a plus d'espace libre atour de scientifiques. C'est pas nécessairement pratique mais très intéressant et attractif pour moi. P.B. est tout à fait d'accord avec moi et ne voudrait plus travailler aux Etats-Unis, a-t-il dit. La situation au Japon est pareille aux Etats-Unis depuis la fin de la seconde Guerre mondiale. Il y a peu de chercheurs philosophiques au Japon, je pense, peut-être à cause de cela. Mais il a indiqué qu'il y avait la tradition de la science naturaliste au Japon. Il me semble que la pensée cartésienne n'est pas compatible avec la façon dont nous pensons. Cependant et grâce à ceci, il y aura des possibilité de contribuer à la science occidentale du point de vue orientale, j'espère.

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version japonaise (20 septembre 2005)

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