dimanche, septembre 11, 2005

RINA MATSUDA EN VOIE DE LONG-THIBAUD


Je suis allé hier soir au concert du violoniste Rina Matsuda, 19 ans, que j'avais rencontrée dans le vol Paris-Narita juillet dernier. Elle a eu le grand prix de violon dans le Concours national 2004. Malheureusement, peut-être à cause de la gueule de bois, j'ai confondu l'heure du concert, et je suis arrivé à la salle de concert (Le Théâtre Fuchu-no-Mori) en retard d'une heure. C'était la première fois que j'y allais.

La salle était à peu près complète. Je n'ai pu écouter que la seconde partie qui consistait en trois pièces : Maurice Ravel: Sonate posthume pour violon et piano, Sergei Prokofiev : Sonate pour flûte et piano en ré majeur op.94, et Sarasate: Carmen Fantasie. Il n'y avait pas de problème dans sa technique. J'ai trouvé la pièce de Ravel très attractive et ça m'a évoqué la scène de l'eau courant ou quelque chose de libre. Quant au morceau de Sarasate, on ne s'attendait pas à la sensualité ou même la volupté de Mlle Matsuda. Elle est pure, naïve, voire virginale, pour cette pièce, peut-être.

Après avoir joué un morceau de bis (Jacques Ibert : duex intermezzos), elle a exprimé, dans le discours de remerciement, son inquiétude sur la situation de la musique classique au Japon. Ce que Rina voudrait dire, c'est que la musique classique n'est pas profondément intégrée dans la vie quotidienne japonaise et qu'il n'y a pas beaucoup d'opportunité pour des jeunes musiciens de jouer. Elle pense que ça doit être changé. Je peux partager ce souci avec elle et je l'estime beaucoup pour avoir dit cela.

Rina m'a parlé de participer au Concours internationale Long-Thibaud qui se déroulerait cet automne à Paris. J'espère qu'elle retournera à Tokyo en remportant le grand prix.

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version japonaise (16 juillet 2005)
version japonaise (11 septembre 2005)


(13 septembre 2005)
J'ai reçu un commentaire de Bruno à Paris qui m'avait indiqué des fautes.
Merci beaucoup, Bruno !

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